Auteur : Dr. Morteza Majdfar
Le statut des cours à séance unique et des leçons hebdomadaires flottantes dans les écoles
Les cours à séance unique ou d’une heure dans les emplois du temps des lycées, ainsi que les leçons hebdomadaires flottantes dans les écoles primaires—celles qui ne sont pas enseignées par l’enseignant titulaire de la classe—ont une situation particulière.
Imaginez un enseignant qui dispense le cours de « Pensée et Recherche » pendant deux heures par semaine dans une classe de septième année, le samedi, ou un enseignant du primaire chargé d’un cours à séance unique ou d’une leçon d’une ou deux heures en sixième année, également programmé le samedi. En général, ces enseignants rencontrent leurs classes 30 fois par an, avec la possibilité de deux ou trois annulations pour des raisons justifiées et inévitables. Cependant, alors que nous sommes à la fin du mois de février et que plus de la moitié de l’année scolaire est déjà écoulée, à Téhéran, les écoles ont été fermées neuf samedis. Cela signifie que, sur les 30 leçons prévues pour ces matières, neuf ont été perdues, ne laissant que 21 séances restantes.
En réalité, si aucune autre fermeture imprévue ne survient, l’enseignant sera contraint de couvrir le même programme—initialement conçu pour 30 séances—en seulement 21. Ce problème ne concerne pas uniquement les cours à séance unique, mais affecte également les cours de deux ou trois séances, dont une a lieu le samedi et une ou deux autres durant les autres jours de la semaine.
S’il vous plaît, ne dites pas : « Lorsque les écoles ferment, l’apprentissage ne s’arrête pas ! L’enseignement en ligne ou à distance compense cette perte ! » Ne nous faisons pas d’illusions ! Nous connaissons tous la qualité des méthodes d’enseignement à distance, les limites des équipements et des plateformes existants, ainsi que les différences de familiarité des enseignants avec l’enseignement virtuel. Ajoutez à cela l’inégalité d’accès aux ressources essentielles—connexion Internet, électricité et dispositifs nécessaires tels que téléphones portables, ordinateurs et ordinateurs portables. Prenez également en compte la présence (ou l’absence) des parents lors des sessions d’apprentissage en ligne, et les innombrables autres difficultés liées à l’enseignement à distance.
En conséquence, non seulement la qualité de l’éducation s’est détériorée, mais plus encore, l’apprentissage social en milieu scolaire et le développement des compétences ont été sacrifiés. Parallèlement, nous avons aggravé les inégalités éducatives, qui conduisent inévitablement à une plus grande injustice sociale.
Aux responsables omniscients de ce pays !
Ça suffit ! Mettez fin à ces fermetures inutiles et cessez de saboter la justice éducative !